FAQ
FOIRE AUX QUESTIONS
Le Liège, c'est quoi?
Le liège est l'écorce naturelle du chêne-liège, qui protège l'arbre du feu et des maladies. C'est le liège des bouchons de nos meilleurs bouteilles et des flotteurs des filets de pêche. Le liège marine Seacork est fabriqué à partir de granulés aggloméré sous pression (400% par volume) et conditionné e n plaque et en latte. C'est un matériau unique au monde est destiné à l'usage nautique.
Ça craque?
Le liège est résiliant et s'adapte aux mouvements. Il n'absorbe pas les liquides . Il ne 'bouge' pas, ne gonfle pas, ne sèche pas, ne gèle pas et donc ne craque pas. C'est pourquoi c'est le choix idéal pour les coques en acier ou aluminium (encollé directement sur la surface). Le Seacork se comporte comme une peau protectrice.
Peut-t-on éliminer la condensation?
Le liège marine (aggloméré ou projeté) arrête NET la condensation car il assure un isolation maximale entre une surface froide et une surface chaude. Le point de rosé ne peut jamais être atteint. Ces deux produits 'respirent', bien que les cellules de liège elles-mêmes sont imperméable et non poreuse. Les parois équipées en liège marine absorbent l'air humide de l’intérieur d'une cabine, naturellement , favorisant l'effet de 'séchage' et de bien-être, et le restitue lorsque l'atmosphère se dessèche. C'est une gestion hygrométrique automatique et naturelle. Les intérieurs réalisés avec du liège n'accumulent donc pas d'odeurs causés par l'humidité telles champignons et micro-pourriture. Ceci est un atout primordial du liège!
Il se déforme, se marque?
Le Seacork est tellement flexible que les impacts 'rebondissent'. Sa résilience assure sa resistance sous les impacts. Le liège résiste naturellement à des très lourdes charges. Les plots de grosses machines et turbines étaient jusqu'à récemment fabriqués en blocs de liège. Les joints d'étanchéité des moteurs le sont encore! Puis le liège résiste aux très hautes températures (le nez des navettes spaciales et les parois de Arianne 5 sont faites en liège pour cette raison).
Brûle-il les pieds?
C'est l'inverse! Le Seacork garde une température agréable constante, sous la canicule ou en grand froid. Donc bains de soleil sans serviette et sol de douche moelleux en hiver.
Comment nettoyer le Seacork? (pas de Kärcher - haute pression!!)
Un simple brossage et rinçage à l'eau de mer est en général suffisant
Pour les tâches grasses et taches de pollution:
-
mélangez votre détergent habituel (pas d'acide ou de détergent agressif!) dans un seau au mélange stipulé par le producteur.
-
appliquez le mélange sur la surface de liège à SEC (ne pas mouiller le liège au préalable, ceci dilue votre mélange!)
-
Brossez la surface de liège à l'aide d'une brosse dur (en chiendent par exemple), avec énergie mais sans agression. Attendez 10 minutes.
-
Re-brossez de la même manière.
-
Rincez à l'eau de mer (ou eau douce)
-
Répétez de temps en temps...
Blanchie-t-il avec le temps?
Le liège comme toute surface organique comme le bois s’oxyde naturellement aux UVs. Une fine couche de 300 microns (1/3 mm) se forme qui éclaircie et blanchie la couleur naturelle du liège. Elle favorise la protection et la longévité du liège et augmentent ses attributs anti-dérapant. Nous conseillons donc toujours de la garder comme le pont du Bateau JLB. Toutefois si l'on tient absolument à retrouver la couleur du liège originales, cela n'est pas interdit! Le liège peut être poncé à la main un papier de ponçage de 60 à 80 (pas plus de 1/3 mm à la fois).
Respectueux de l'environnement?
Le chêne n'est jamais abattu, son écorce, le liège est récolté tous les neuf ans. L'écorçage est ce que l'abattage est aux autres arbres, mais sans entraîner sa mort. L'exploitation du chêne-liège favorise le développement et la santé de l'arbre. Celui-ci peut produire pendant plus de 150 ans!
Les forêts de chêne-lièges desquelles nous obtenons notre liège sont gérées par le FSC et abritent une flore très diversifiée et dynamique. Elles sont exploitées en accord avec la nature et les hommes.
...et l'écologie?
Le liège est 100% renouvelable, bio-dégradable et recyclable. Le liège séquestre 2 à 5 fois plus de CO² que le bois! Ceci permet de directement lutter contre le réchauffement climatique avec votre pont.
La production du liège s'inscrit dans:
-
le développement durable,
-
le commerce éthique et équitable, sous-tendu par le maintient et le développement de l'artisanat local et la conservation d'une culture matérielle traditionnelle complexe, soutenant de nombreux territoires ruraux de la méditerranée et du Maghreb occidentale.
Tarification concurrentielle ?
Le SEACORK est très bien positionné par rapport à ses concurrents.
Le coût d'un pont en Seacork posé, est actuellement la moitié du coût d'un pont en teck véritable à qualité égale (8mm par exemple).
Ceci sans en avoir les inconvénients (surchauffe au soleil, porosité / absorption des tâches, maintenance onéreuse et régulière, hivernage en pays froid, poids, rareté et qualités aléatoires, installation chronophage). Le vrai teck de Birmanie sera pratiquement introuvable d'ici 2018, même si des stocks 'dissimulés' existent qui verront monter les prix.
Le SEACORK se positionne à parité avec les 'faux teck' dits 'teck synthétique', ou fabrications en plastiques PVC, en polyester ou polyuréthane*.
Ceci sans en subir les inconvénients (inertie thermal totale = l'inverse de l'isolation!, causant l'accumulation du chaud ou du froid, sans compter la pollution, la dureté artificielle sous le pied, l'inconfort, la lourdeur, le manque d'isolation sonore/vibration).
* tarif général 2017 observés en euro, ex-France, matière installée.
Le véritable teck de Birmanie n'existe pratiquement plus. Son exploitation n'est viable ni écologiquement, ni politiquement ni éthiquement. De plus le bois de teck surchauffe au soleil et nécessite un entretien annuel fastidieux.
Les vrai teck et les 'faux tecks' alourdissent le poids des bateau ainsi que son bilan écologique et carbone.
Quel liège ? Pour quelle utilisation ?
Trois espèces de chêne-liège existent sur la planète. Deux en Chine, une en Europe du sud-ouest et le Maghreb occidental. C'est seulement ce dernier que l'on peut utiliser en milieu aquatique, marin et dans le nautisme. Le Seacork est fabriqué à partir du liège Portugais, renommé mondialement pour ses qualités supérieurs. Il est aggloméré et fabriqué entièrement en France, sous un contrôle de qualité des meilleurs au monde.
Deux types de liège ne sont pas adaptés aux utilisations marines et nautiques:
- le liège aggloméré de base, utilisé en fabrication de cloisons sandwich intérieures, les sous-revêtements de planchers. Il absorbe très bien les mouvements d'un plancher et isole les chapes en béton, mais il n'est pas assez bien aggloméré pour résister à la mer continuellement. Il est beaucoup moins compressé et reste fragile et cassant.
- le liège expansé (d'aspect noir brûlé), excellent isolant thermique en bâtiment, n'est ni compressé, ni aggloméré, ni souple, ni dense, ni étanche, donc pas utilisable dans le nautisme.
Les deux espèces chinoises produisent un liège que l'on conditionne en papeterie, textiles, tableaux d'affichage et gadgets divers. Il n'est ni assez dense, ni compressé ou aggloméré de façon satisfaisante pour résister à l’assaut des océans.
Pour conclure
Arguments convaincants
Le teck de bonne qualité coûte cher à l'achat, à la pose et à l'entretien. Malheureusement, comme tous les bois, il absorbe l'humidité et les liquides. Donc, comme tous les bois, il 'bouge', il craque, il gèle. Il se détériore naturellement et inexorablement après quelques années et nécessite un entretien annuel. C'est rare de voir un beau teck de plus de quinze ans.
Le teck de Birmanie (le meilleur des teck de qualité 'marine') n'existe plus: ses forêts ont été décimés par la sur-exploitation et ont pratiquement disparu. Les exploitants n'ont pas voulu replanter. Les exploitations de bois de teck sont réglementées par décret et agréments internationaux. Des sources illicites sont commercialisées par certains régimes totalitaires et corrompus d’Asie du sud-est, transitant par des pays tiers, tel l'Indonésie. Ceci est malheureux.
Le teck Birman d'élevage transplanté en Amérique du Sud n'est plus du teck birman. Ses qualités sont différentes. A l'instar du Cabernet Sauvignon qui est un cépage viticole noir de cuve d'origine française, lorsqu'il est transplanté en Afrique du Sud, il prends des particularités différentes de sont pays d'origine.
En Amérique du Sud, l'arbre à teck pousse trop grand trop vite car le climat et la terre y sont différents. Alors que le teck birman en Birmanie était transformé en bille et planche après 80 ans, il est abattu à l'âge de 25/30 ans en Amérique. Le bois n'as pas encore eu le temps de vieillir et durcir et de produire sa propre huile qui le rend imputrescible. Les ponts en teck sud-américains dégénère donc très vite: en 5 ans il sont déjà en état de stress dans un milieu marin. Ils effritent, craques et se décollent. Une pauvre solution.
Le faux teck en plastique lui, de part sa nature même, détient une inertie thermique très importante, c-à-d. qu'il accumule le chaud (ou le froid) et le garde très longtemps. Sa capacité isolante est nulle. Cela rend les surfaces extérieures et les espaces intérieurs des bateaux très inconfortables en été comme en hiver. Les polyesters, PVC et polyuréthane en grande quantité vont à l'encontre même de la démarche du respect de l’environnement dans le nautisme. L'industrie pétrochimique produisant tous les plastiques demeure l'une des plus polluantes de nos cours d'eau et océans (l'autre est l'industrie agro-alimentaire qui repend la pollution aux engrais et fertilisant aux nitrates).
Face à ces inconvénients majeurs, le liège est une excellente solution.
Comment Seacork vous fait économiser ?
Le liège est un produit de luxe. Par contre il est économique par rapport à ses concurrents. Le Seacork est léger (3kg/m² max contre 9kg/m² pour le teck et 6kg/m² pour le teck synthétique). Au transport et sur le pont, et s'agit d'une économie substantielle. Cet atout intéresse les constructeurs de petites unités et de multicoques de toutes tailles.
Sa pose est rapide et n'engendre pas automatiquement la 'levée' du vieux pont en teck existant (ce qui peut être long et onéreux), comme pour le remplacement du vieux teck par du nouveau teck ou du PVC/polyester imitant le bois. Durant la pose on peut également éviter de 'lever' l’accastillage, car on le contourne. Ceci représente un gain supplémentaire en temps et un gage de sécurité important car on ne risque pas de reposer une pièce un peu 'à coté', qui va 'bouger' dans le temps et causer d'autres problèmes.